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Plan de lutte contre l'intimidation et la cyberintimidation à l'école

Notre engagement :

À l’école secondaire publique Omer-Deslauriers, nous nous engageons ensemble à offrir un milieu sain et sécuritaire pour TOUS. Nous voulons que chaque personne soit traitée et agisse avec civisme, dans un souci d’égalité et de respect des différences.

TOUT comportement d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation – en personne, dans le transport scolaire ou par l’intermédiaire des réseaux sociaux est INACCEPTABLE.

Pour y arriver, nous nous engageons à outiller et encourager chaque individu (intervenants et élèves) au prise avec une situation d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation, à OSER PARLER.

À Omer-Deslauriers… 

  • Personne ne doit se sentir oublié, seul, enfermé ou rejeté.
  • Toute personne a le droit d’être persévérant, aimé, respecté, libre, élève et rayonnant.

confidentiel plan de lutte contre l'intimidation à l'école secondaire Omer-Deslauriers

TOUTE inquiétude et TOUT comportement d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation doivent nous être signalé dans les plus brefs délai. Soyez assurés que les signalements sont traités de manière confidentielle et en respectant l’anonymat de la personne qui dénonce un comportement d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation.

Pour dénoncer :

  • Appeler directement à l’école sans tarder au (613) 820-0992 pour parler à un(e) enseignant(e) ou à un membre de la direction.
  • Appeler directement à l’école sans tarder au (613) 820-0992 pour prendre un rendez-vous avec un(e) enseignant(e) ou un membre de la direction.
  • Remplir sans tarder le Fomulaire de dénonciation
  • Remplir sans tarder le questionnaire Dites-le à la direction de l’école

A. Plan de prévention et d'intervention en matière d'intimidation et de cyberintimidation (ADE09-DA04_Annexe 1)

Le respect pour tous demeure la priorité et tous les gestes d’intimidation et de cyberintimidation doivent faire l’objet de suivis rigoureux. L’intimidation peut avoir des conséquences sérieuses pour les élèves concernés, leurs familles, leurs camarades et leur communauté. Chaque incident sera traité individuellement, en tenant compte des facteurs atténuants, des facteurs particuliers et des antécédents de l’élève. Ce document appuie la mise en oeuvre des consignes de la NPP 144 du ministère de l’Éducation de l’Ontario ainsi que la directive administrative ADE-09-DA04.

Comprendre l'intimidation et la cyberintimidation

«L’intimidation, y compris la cyberintimidation, peut être intentionnelle ou non intentionnelle, directe ou indirecte, et peut s’exprimer de plusieurs façons : de manière physique, de manière verbale et de manière sociale, aussi appelée relationnelle ou encore par la destruction du bien d’autrui.

L’intimidation, notamment la cyberintimidation :

  • est préjudiciable au bien-être et à l’apprentissage des élèves;
  • nuit au climat scolaire, y compris aux relations saines;
  • est un problème grave qui n’est pas acceptable dans un environnement scolaire (y compris virtuel), dans le cadre d’une activité scolaire ou dans toute autre circonstance ayant une incidence sur le climat scolaire.»

L’intimidation :

  • « peut être un comportement ponctuel ou répété adopté par une personne ou un groupe de personnes. »
  • « se produit dans des situations où il y a un déséquilibre de pouvoirs, réel ou perçu, entre des personnes ou des groupes, et peut être un symptôme de racisme, de classisme, d’homophobie, de sexisme, de discrimination religieuse, de discrimination ethnique ou d’autres formes de préjugés ou
    de discrimination. »
  • « peut également être fondée entre autres sur la taille, l’apparence, les habiletés ou d’autres facteurs réels ou perçus. »

La cyberintimidation :

  • « consiste à pratiquer l’intimidation par des moyens électroniques comme les plateformes de médias sociaux, le courriel, la messagerie texte ou privée, les jeux sur Internet ou les applications de communication. »

(Source NPP 144)

Exemples de cyberintimidation :

  1. Se faire passer pour une autre personne en utilisant son nom.
  2. Afficher des insultes sur la page de quelqu’un d’autre.
  3. Répandre des secrets ou des rumeurs à propos de quelqu’un.
  4. Envoyer des courriels, messages textes blessants ou menaçants.
  5. Afficher en ligne des photos gênantes d’une personne.
  6. Créer un site Web pour se moquer des autres.
  7. Harceler les autres joueurs dans des jeux vidéo en ligne.

Facteurs atténuants:

  1. L’élève est incapable de contrôler son comportement.
  2. L’élève est incapable de comprendre les conséquences prévisibles de son comportement.
  3. La présence continue de l’élève dans l’école ne pose pas de risque inacceptable pour la sécurité de qui que ce soit. (Source)

Autres facteurs à considérer : l’âge, les antécédents, le profil (étude du DSO, PEI, évaluation, contexte social, démographique et perceptuel et toutes autres informations pertinentes afin d’avoir un portrait de l’élève).

La violence est une manifestation de force, de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle, exercée intentionnellement contre une personne, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse, de la léser, de la blesser ou d’opprimer en s’attaquant à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens.

Les types d’intimidation et de cyberintimidation se caractérisant par des interactions malsaines pouvant s’exprimer de diverses manières :

  • physique : coups, bousculades, vol ou bris d’effets personnels
  • verbale : insultes, moqueries ou remarques sexistes, racistes ou homophobes, menaces
  • sociale : exclusion d’un groupe ou propagation de rumeurs
  • électronique (cyberintimidation) : peut se faire de façon discrète par le biais des technologies de l’information et des communications telles que courriels, téléphone portable, messagerie texte, sites Web, outils de médias sociaux ou par tous les autres moyens techniques.

Stratégie de prévention et d'information

Dans le cadre d’une approche globale, la direction d’école voit à ce que ce plan pour contrer l’intimidation soit appliqué quotidiennement et rigoureusement afin d’assurer que l’école soit sécuritaire, inclusive et tolérante, en s’assurant de :

  • Harmoniser au code de conduite et à l’arbre décisionnel de l’école;
  • Aligner aux attentes comportementales selon les besoins ciblés de l’école (enseignement explicite des comportements attendus);
  • Établir un système de renforcement positif en mettant en place des activités favorisant le développement du caractère, la résolution de conflits de façon pacifique ainsi que des initiatives de leadership;
  • « Développer des compétences pour des relations saines en incluant des stratégies de prévention de l’intimidation et en mettant en avant les principes d’équité et d’éducation inclusive tant dans le cadre de l’enseignement quotidien en classe que des activités scolaires »;
  • Analyser des données spécifiques dont celles du sondage pour le climat scolaire;
  • Assurer « dans le cas d’un élève ayant des besoins particuliers en matière d’éducation, que les interventions, les mesures de soutien et les conséquences correspondent à ses points forts et à ses besoins, ainsi qu’aux objectifs du programme et aux attentes d’apprentissage énoncés dans son
    plan d’enseignement individualisé (PEI) »;
  • Offrir la formation et les ressources nécessaires aux membres du personnel.

Stratégie d'intervention et de soutien

Afin d’assurer des comportements sécuritaires, inclusifs et tolérants, la dénonciation de tout geste fera l’objet d’une enquête.

Les interventions possibles auprès de l’élève ayant subi, ayant témoigné et ayant commis un geste d’intimidation :

  • Nommer le comportement inapproprié;
  • Expliquer pourquoi celui-ci est inapproprié ou irrespectueux;
  • Demander à l’élève de modifier son comportement;
  • Discuter avec l’élève face à l’incident (retour sur les faits);
  • Communiquer avec les parents/tuteurs;
  • Discuter avec l’élève et les parents/tuteurs pour examiner le problème et les solutions éventuelles, en explorant les causes sous-jacentes de ce comportement;
  • Mener une discussion avec les élèves (ex.: les blessures engendrées par l’intimidation, comment les pairs peuvent contribuer à la prévention de l’intimidation et surtout, comment dénoncer sans appréhension);
  • Identifier les mesures de soutien disponibles au sein de l’école, du conseil scolaire et de la communauté pour appuyer les interventions destinées à l’élève qui commet des actes d’intimidation;
  • Choisir une intervention appropriée et fondée sur les besoins de l’élève (ex.: consultations individuelles, soutien en santé mentale, soutien aux parents/tuteurs, formation en habiletés et compétences);
  • Inciter les parents/tuteurs à faire appel aux ressources et soutiens appropriés offerts (voir sections B et C pour les parents plus bas)

Si le problème persiste malgré les actions éducatives, on doit recourir à une intervention plus intensive.

Les stratégies d’intervention privilégiées afin d’éviter que la situation se poursuive ou se reproduise :

  • Révision des stratégies et des conséquences (privilégier les gestes réparateurs) selon le modèle de la discipline progressive;
  • Communication avec les parents/tuteurs/tutrices;
  • Rencontre élève/parent/direction;
  • Implication du travailleur social de l’école/référence aux services à l’élève (volet EABP);
  • Référence à des services externes sociaux ou communautaires.

Dénoncer un incident

* Outre que s’adresser à un adulte de confiance, les confidences ou la dénonciation d’actes d’intimidation peuvent se faire auprès d’un autre élève, un groupe de pairs.

1. L’intervenant :

  • Écoute avec attention et empathie le problème;
  • Documente afin de garder des preuves;
  • Assure un suivi pour protéger la personne ayant subi de l’intimidation.

2. Référence à la direction :

  • Tous les actes d’intimidation détectés ou divulgués doivent être rapportés à la direction le plus rapidement possible (le même jour) par quiconque en est témoin ou victime. Ils seront traités de manière confidentielle. Un rapport d’incident doit être complété afin d’appuyer les victimes et d’identifier les élèves ayant commis un geste d’intimidation (en plus de permettre l’analyse éventuelle de la nature et de la fréquence des incidents).

3. Suite à la réception d’une plainte, la direction ou la direction adjointe prend la responsabilité de l’enquête et assume le dossier. Une entrevue sera menée auprès :

  • De l’élève qui se sent intimidé;
  • De l’élève accusé d’avoir commis un geste d’intimidation;
  • Des témoins.

4. Il faut obligatoirement informer le parent d’un élève de moins de 18 ans accusé d’intimidation ou d’un élève de moins de 18 ans qui subit de l’intimidation.

5. Suite à l’enquête, lorsque la direction est en mesure de confirmer qu’il y a eu intimidation, l’une ou plusieurs mesures qui tiennent compte de la discipline progressive sera ou seront appliquée/es :

  • Des mesures disciplinaires selon le code de conduite de l’école;
  • Une référence au Service éducatif, volet des élèves ayant des besoins particuliers;
  • Une suspension selon l’article 306;
  • Une suspension selon l’article 310, pouvant mener à une recommandation de renvoi.

Après avoir mené une enquête sur les allégations, la décision d’une suspension relève de la direction de l’école. Celle-ci sera harmonisée au Règlement de l’Ontario 440/20, (fin aux suspensions discrétionnaires d’élèves de la maternelle à la 3e année) et en vertu de la Loi sur l’éducation.

La décision disciplinaire doit prendre en considération les antécédents et les facteurs atténuants (fréquence, situation familiale, maturité de l’élève, etc.).

6. Un accompagnement rigoureux (suivi selon le plan de protection des victimes) est mis en place pour l’élève ayant fait l’objet d’intimidation, pour l’élève ayant été accusé d’intimidation et pour toutes autres personnes impliquées.

7. Des mesures de soutien sont offertes aux personnes ayant été impliquées aux gestes d’intimidation pour assurer un milieu sécuritaire et tolérant qui prône les relations saines et le respect de tous pour un climat scolaire positif et bienveillant.

Mesures de soutien possibles

  • Counseling
  • Référence aux services externes
  • Plan d’escalade
  • Plan de sécurité
  • Enseignement des habiletés sociales
  • Résolution de conflit
  • Jumelage avec un pair
  • Contrat d’engagement

Il est essentiel de reconnaître que dans une dynamique d’intimidation, il y a trois groupes impliqués et les interventions doivent être ciblées. C’est-à-dire : L’élève qui subit doit apprendre à ne pas avoir peur, l’élève qui commet doit apprendre à réaliser l’ampleur des gestes et l’élève qui témoigne doit apprendre à dénoncer sans avoir peur d’être une prochaine victime.

Suivi aux victimes

Les victimes doivent se sentir appuyées et en sécurité sans avoir peur d’être victime à nouveau, celles-ci doivent être clairement informées qu’un suivi a eu lieu tout en respectant la confidentialité de tous. Les victimes et leurs parents/tuteurs doivent avoir l’assurance que l’école a pris les actions nécessaires face aux gestes.

Avis aux parents/tuteurs : « En cas d’incident grave, la directrice ou le directeur d’école doit informer les parents des élèves concernés, sauf en de rares exceptions, et doit inviter les parents à discuter de mesures de soutien pour leur enfant.»

(Source NPP 144)

Stratégies de perfectionnement professionnel

Les membres du personnel reçoivent la formation et les ressources nécessaires (voir section B de cette page plus bas) pour la mise en oeuvre du plan de prévention de l’intimidation et de la cyberintimidation, car comprendre c’est mieux intervenir. L’appui du Conseil, afin d’offrir de la formation comprend :

  • de l’accompagnement aux équipes-écoles pour la révision du Code de conduite, de l’arbre décisionnel et/ou de la matrice de comportements;
  • de capsules de formation pour tout le personnel régulièrement en contact avec les élèves (ex: la cyberintimidation, la supervision active, etc.).

Processus de révision et d'examen

L’école déterminera l’efficacité des procédures de prévention et d’intervention en matière d’intimidation et de cyberintimidation. Ce processus comprend des indicateurs du rendement permettant de surveiller, d’examiner et d’évaluer l’efficacité de ce plan pour contrer l’intimidation.

  • Analyse du climat scolaire au moyen de sondages anonymes effectués auprès des élèves, des membres du personnel et des parents;
  • Analyse des incidents liés à l’intimidation et la cyberintimidation.

Un comité de révision utilisera les données probantes de sa communauté scolaire afin d’y apporter des ajustements au besoin.

Comité de révision du plan de prévention de l’intimidation devrait inclure :

  • Membre à la direction
  • Personnel scolaire (enseignants, TES, autres)
  • Élèves
  • Parents/tuteurs d’élèves
  • Partenaires communautaires/Bénévoles

Communication

Le plan de prévention et d’intervention en matière d’intimidation et de la cyberintimidation est disponible sur le site Web de l’école et en version papier sur demande. Il sera présenté au conseil d’école, au personnel et aux élèves.

Références

B. Ressources - Prévention et intervention en matière d’intimidation et de la cyberintimidation (ADE09-DA04_Annexe 2)

Ressources à l’intention de la communauté scolaire

Si vous pensez qu’un élève subit, témoigne ou commet un geste d’intimidation :

  • Écouter l’élève pour obtenir le plus de détails possibles tout en restant calme : Recueillir l’information (Que s’est-il passé? Qui est impliqué? Est-ce la première fois que ça se produit ?).
  • Rassurer et féliciter le en soulignant son courage et qu’il/elle a pris la bonne décision (Je suis fier que tu m’aies averti. Je regrette ce qui t’es arrivé.).
  • Communiquer, le plus rapidement possible, avec la direction de l’école pour signaler l’intimidation. Par la suite, il est important de maintenir cette communication pour informer la direction de tout autre incident.
  • Informer l’élève que les intervenants de l’école sont là pour l’aider, que l’information demeure confidentielle et qu’il y a divers services et moyens pour l’appuyer.
  • Accompagner l’élève selon le plan établi en partenariat avec l’école et les services policiers au besoin.
  • Maintenir les communications ouvertes entre la maison et l’école.

Ressources à l’intention des parents, tuteurs et tutrices

Ressources à l’intention des élèves

Ressources à l’intention du personnel scolaire

Ressources à l’intention des équipes-écoles : mise en œuvre du plan de prévention

Ressources supplémentaires

C. Guides pour les parents

Guide pour les parents d’un élève auteur d’un acte d’intimidation ou de violence

Reconnaître les signes qu’un enfant pose des gestes d’intimidation

Un comportement d’intimidation peut se manifester chez des jeunes provenant de tous les milieux, de tous les âges. Garçons et filles peuvent se livrer à des actes d’intimidation. Il est ¡important de reconnaître les signes si vous voulez agir. Un enfant peut également passer du rôle de victime à celui d’agresseur.

Reconnaître les signes d’un intimidateur

  • Ils ont un grand besoin de dominer
  • Ils manquent d’habiletés interpersonnelles
  • Ils croient que l’agressivité est une bonne façon de régler un conflit
  • Ils vont percevoir de l’hostilité là où il n’y en a pas
  • Ils éprouvent peu de remords et ont de la difficulté à faire preuve de compassion
  • Ils donnent souvent une fausse image d’assurance et de confiance en soi

Soyez à l’écoute des personnes qui vous signaleront que votre enfant fait de l’intimidation, qu’il s’agisse du personnel de l’école, d’un entraîneur, d’un parent ou d’un autre jeune.

  • Discutez des moyens à prendre pour vous aider et aider votre enfant avec des intervenants qui sont au courant de la situation.
  • Expliquez-lui à quoi il s’expose s’il continue à poser des gestes d’intimidation (suspension, expulsion de l’école, plaintes policières, recours à la justice).
  • Contactez la direction de l’école pour signaler l’intimidation et recevoir le soutien adéquat pour votre enfant
  • N’hésitez pas à demander de l’aide de spécialistes pour vous aider dans cette situation (CSSS, psychologue, etc.).

Vous devez agir pour aider votre enfant à cesser l’intimidation

Si vous apprenez que votre enfant fait de l’intimidation, vous devez lui démontrer qu’il peut compter sur votre soutien tout en lui faisant comprendre la gravité de ses actes :

  • Restez calme et écoutez ce qu’il a à vous dire.
  • Faites-lui comprendre que vous prenez la situation très au sérieux
  • Expliquez-lui la gravité et les conséquences de ses actes ou de ses paroles
  • Imposez-lui une conséquence que vous jugez adaptée à la situation
  • Collaborez avec le personnel de l’école afin de régler rapidement la situation
  • Offrez-lui l’aide dont il a besoin voyez avec lu¡ comment il peut exprimer ses sentiments sans faire de tort aux autres.
  • Discutez avec lui de tout exemple d’intimidation qu’il voit à la télévision, dans un film, un jeu vidéo, etc.
  • Rappelez-lui qu’il est important de respecter les personnes malgré leurs différences (ex. : orientation sexuelle, race, force physique).
  • Passez plus de temps avec lui et supervisez ses activités
  • Cherchez à savoir qui sont ses amis et comment ils passent leurs temps libres
  • Prenez rendez-vous avec la direction de l’école au besoin.

Agissez pour stopper la cyberintimidation

Si vous apprenez que votre enfant fait de la cyberintimidation :

  • Faites-lui comprendre que l’espace virtuel est un espace public et que ce qu’on y trouve est accessible à tous.
  • Supervisez ses activités en ligne et encouragez-le à faire des interactions positives.
  • Mettez l’ordinateur dans un endroit passant (dans le salon plutôt que dans sa chambre).
  • Imposez-lui une conséquence que vous jugez adaptée à la situation.
  • Souvenez-vous que les enfants de moins de 13 ans n’ont pas le droit d’aller sur Facebook.
  • Apprenez-lui à respecter les autres dans l’espace virtuel.
  • Rappelez-lui l’importance de garder les mêmes valeurs que dans le monde réel, de ne jamais écrire quelque chose qu’il ne dirait pas à une autre personne face à face.
  • Expliquez-lui que colporter des rumeurs, divulguer des renseignements personnels et diffuser des photos ou des vidéos sans avoir obtenu l’autorisation de l’autre personne est interdit et peut être tout aussi blessant que de la violence physique.
  • Dites-lui qu’il est important de respecter la vie privée des autres, qu’il ne faut pas accéder à leurs fichiers informatiques ou à leur baladeur, téléphone cellulaire, etc.
  • Expliquez-lui à quoi il s’expose s’il continue à poser des gestes de cyberintimidation (suspension, expulsion de l’école, plaintes policières, recours à la justice).

En tout temps, un parent peut contacter la direction de l’école pour signaler un événement, que son enfant soit impliqué ou non.

Guide pour les parents d’un élève témoin d’un acte d’intimidation ou de violence

Votre enfant est-il témoin d’intimidation?

S’il se confie pour vous le signaler, il est important de lui dire qu’il a un grand rôle à jouer et qu’il peut agir pour aider les victimes.

Vous avez aussi un rôle à jouer

Écoutez attentivement votre enfant et conseillez-le sur les comportements à adopter :

  • Expliquez-lui que les intimidateurs ont besoin d’un auditoire. Sans auditoire, ils ont moins de pouvoir.
  • Dites-lui qu’il a un rôle important à jouer et que ses réactions peuvent encourager ou décourager l’agresseur.
  • Indiquez-lui qu’il peut ¡intervenir directement s’il sent que sa sécurité n’est pas menacée ou qu’il doit aller chercher un adulte qui pourra intervenir dans le cas contraire.
  • Rappelez-lui l’importance de dénoncer l’intimidation. Faites-lui comprendre qu’en la signalant, il vient en aide à quelqu’un d’autre et qu’il n’est pas un ( stool ).
  • Proposez-lui d’avertir un adulte de l’école en qui il a confiance (ex. : enseignant, direction, psychologue, entraîneur, surveillant, concierge, etc.).
  • Rappelez-lui qu’il peut toujours s’adresser à la direction de l’école pour signaler l’intimidation

S’il est témoin de cyberintimidation

Conseillez-le sur les comportements à adopter quand il est témoin de cyberintimidation:

  • Dites-lui d’ignorer l’agresseur et d’éviter tout contact avec lui.
  • Conseillez-lui de réagir, s’il est à l’aise, en protestant face aux propos intimidants.
  • Dites-lui de toujours refuser de transférer ou d’envoyer une image, une vidéo ou un message blessant pour quelqu’un.
  • Rappelez-lui l’importance de dénoncer les actes d’intimidation dont il est témoin, même s’ils lui paraissent anodins ou qu’ils ne le touchent pas directement.

En tout temps, un parent peut contacter la direction de l’école pour signaler un événement, que son enfant soit impliqué ou non.

Adapté par Isabelle Dagneau, coordonnatrice aux services éducatifs de la CSHC, à partir du document provisoire développé par l’équipe du Plan d’action pour prévenir et traiter la violence à l’école et adapté par Marie-Josée Talbot, agente de soutien régional à la direction régionale de I’Estrie (MELS 2012)

Guide pour les parents d’un élève victime d’un acte d’intimidation ou de violence

Comment reconnaître les signes lorsque votre enfant se fait intimider?

Une victime d’intimidation ne présentera pas nécessairement de blessures physiques. Pour pouvoir agir, vous devez rester attentif et à l’écoute de votre enfant afin de reconnaître les signes d’intimidation.

  • Votre enfant présente-t-il des symptômes d’anxiété et de dépression (il semble triste, malheureux, fuyant, facilement irritable, désespéré, etc.)?
  • Est-ce qu’il a soudainement perdu de l’intérêt pour des activités qu’il aimait?
  • Son estime personnelle est-elle faible (il ne se trouve pas bon à l’école, il se compare aux autres et les trouve meilleurs que lui)?
  • Est-ce qu’il a peur d’aller à certains endroits comme l’école, le centre commercial ou le terrain de jeu?
  • A-t-il cessé brusquement d’aller sur internet?
  • Ses résultats scolaires ont-ils chuté sans explication?
  • Est-ce qu’il vous dit souvent qu’il se sent malade, qu’il n’a pas envie d’aller à l’école?
  • A-t-il des pensées suicidaires, des envies de fuir ou de décrocher?

Ces signes peuvent également se retrouver chez des élèves victimes d’autres formes de violence, par exemple l’homophobie ou Id discrimination raciale

Comme parent, vous devez agir.

Si vous apprenez que votre enfant est victime d’intimidation :

  • Restez calme, votre enfant a besoin de réconfort.
  • Prenez le temps de l’écouter.
  • Demandez-lui de vous décrire la situation en détail (vous pouvez prendre des notes).
  • Ne le blâmez pas.
  • Rassurez-le en lui indiquant que vous l’accompagnerez dans cette situation.

Comment devez-vous intervenir auprès de votre enfant?

  • Parlez à son enseignant, à la direction ou au personnel de l’école, à son entraîneur ou à tout intervenant ou personne qui peut être au fait de la situation et qui peut aider votre enfant à la régler. Agissez tout de suite.
  • Encouragez-le à dénoncer son ou ses agresseurs. indiquez-lui qu’il n’y a rien de mal à le faire, qu’il faut du courage pour y arriver et que le signalement demeurera confidentiel.
  • Montrez que vous êtes avec lui et que vous allez l’aider à trouver une solution.
  • Dites-lui d’éviter tout geste de représailles ou de vengeance qui pourrait se retourner contre lui.
  • Encouragez-le, si c’est possible, à rester avec des amis sur lesquels il peut compter. En groupe, il risque moins de se faire intimider et sera plus en mesure de se défendre.
  • Conseillez-lui d’éviter les endroits propices à l’intimidation lorsque c’est possible.
  • Demeurer attentif au comportement de votre enfant et, après quelques jours’ communiquez à nouveau avec les intervenants que vous avez contactés pour vous aider.
  • Si la situation nuit au fonctionnement quotidien de votre enfant, demandez une rencontre avec la direction de l’école afin de lui faire part de la situation.
  • N’attendez pas que la situation dégénère, que ça devienne pire.

En tout temps, vous pouvez communiquer avec la direction de l’école pour signaler un événement, que votre enfant soit impliqué ou non.

Prenez des mesures pour protéger votre enfant de la cyberintimidation

Avec l’augmentation de l’usage du téléphone cellulaire et la facilité d’accès à internet, bien souvent, l’intimidation a lieu dans l’espace virtuel. Vous devez quand même agir pour aider à enrayer la situation.

  • Encouragez votre enfant à rester en contact avec ses amis en dehors de l’espace virtuel.
  • Surveillez du mieux que vous le pouvez ses actions sur internet.
  • Mettez l’ordinateur dans un endroit passant (dans le salon plutôt que dans sa chambre).
  • Vérifiez s’il a peur d’aller sur internet ou s’il cesse brusquement d’y aller.
  • Conseillez-lui d’éviter les endroits propices à l’intimidation tels que les sites de clavardage (« chat »), les jeux en ligne, etc.
  • Souvenez-vous que les enfants de moins de 13 ans n’ont pas le droit d’aller sur Facebook

Si vous constatez que votre enfant est victime de cyberintimidation, dites-lui :

  • D’ARRÊTER immédiatement ses réponses aux messages d’intimidation. La personne qui l’intimide n’attend que ça.
  • D’ÉVITER d’envoyer un message d’insultes ou de menaces, car il pourrait se retourner contre lui et lui apporter plus d’ennuis.
  • DE BLOQUER les adresses des personnes qui t’intimident. Qu’il s’agisse des réseaux sociaux, de son adresse courriel ou de son téléphone, il est possible de bloquer des personnes, des adresses ou des numéros.
  • DE PARLER de la situation avec un adulte en qui il a confiance à l’école (ex. : direction, enseignant, psychologue, entraîneur, concierge, surveillant).
  • DE RETRACER les adresses d’où proviennent les messages d’intimidation.
  • DE SAUVEGARDER tous les messages d’intimidation qu’il reçoit, que ce soit par courriel, texto, messagerie instantanée.

Si vous jugez que la sécurité de votre enfant est menacé ou qu’il est victime d’un acte criminel (harcèlement, agression sexuelle, menaces, extorsion, etc.), n’hésitez pas et contactez la police. C’est un recours qui vous appartient, peu importe les interventions de l’école pour contrer l’intimidation.

Adapté par Isabelle Dagneau, coordonnatrice aux services éducatifs de la CSHC, à partir du document provisoire développé par l’équipe du Plan d’action pour prévenir et traiter la violence à l’école et adapté par Marie-Josée Talbot, agente de soutien régional à la direction régionale de I’Estrie (MELS 2012)